Jesus ne reviendra pas tant que nous n’apprendrons pas à aimer et à accepter les transgenres et les intersexes
par Stephen Ferguson et Lillian-Paige Turner | 13 December 2022
Alors que le reste du monde avait les regards tournés vers les règlementations anti- Covid et les invasions russes, le parlement australien se penchait, quant à lui, sur la question épineuse de la discrimination religieuse. Ici, cela faisait passablement de bruit.
Préoccupé par un sentiment anti-religieux croissant, le gouvernement de coalition conservateur d’Australie (dirigé par le Parti Libéral – nom déroutant, car celui-ci est de droite) a fait d’un nouveau projet de loi sur la liberté religieuse sa promesse centrale au cours des élections fédérales de 2019. Le 25 novembre 2021, alors que le 46ème Parlement d’Australie tirait à sa fin, le Projet de loi sur la discrimination religieuse de 2021 (incluant un bon nombre d’amendements) a finalement été introduit.
En dépit de cette publicité initiale, le 10 février 2022, le gouvernement de coalition a refusé de transmettre cette proposition de loi au Sénat. Pourquoi? Parce qu’une modification apportée par le Parti travailliste cherchait à protéger les étudiants transgenres d’un éventuel renvoi s’ils fréquentaient des écoles à caractère religieux. L’Australian Broadcasting Corporation a expliqué:
«Le gouvernement a, jusqu’à nouvel ordre, abandonné ses efforts de révision des lois sur la liberté religieuse, laissant ainsi l’un des engagements principaux de la Coalition à l’occasion des élections de 2019 flotter dans l’incertitude… La proposition de loi sur la discrimination religieuse ne change pas, mais certains groupes religieux ont insisté sur le fait qu’ils ne sont pas en accord avec les protections concernant les étudiants transgenres qui y sont attachées… L’Australian Christian Lobby a déclaré qu’éliminer les exemptions qui autorisent les écoles à discriminer contre les étudiants transgenres ‘mine complètement’ le projet de loi.»
Si cela concerne les étudiants transgenres, qu’est-ce que transgenre signifie?
Avant de continuer à lire, prenons le temps de considérer des concepts différents mais liés: le sexe, le genre, le transgenre, l’intersexe et l’orientation. Comme l’explique Amnesty International,
Le mot «transgenre» est un terme générique qui englobe les personnes dont l’identité sexuelle est différente du sexe qui leur a été attribué à la naissance. Le mot «intersexe» fait référence à des caractéristiques physiques sexuelles et non à un sentiment d’identité intime. Une personne intersexe peut aussi s’identifier transgenre, mais ce sont deux choses différentes parce que le genre et le sexe sont séparés. Une personne intersexe peut être hétéro, homosexuelle, lesbienne, bisexuelle ou asexuelle; et elle peut s’identifier comme étant femme, homme, les deux ou aucun des deux. Les intersexes et les transgenres ont le droit de choisir leur identité sexuelle, et ils ne devraient pas être forcés de vivre dans des corps ou sous une identité avec lesquels ils ne sont pas confortables.
Alors que les intersexes et les transgenres diffèrent en ce qui concerne les caractéristiques physiques sexuelles, ils partagent souvent les mêmes difficultés en ce qui concerne l’identité sexuelle. Par ailleurs, le sexe et l’identité sexuelle sont différents de l’orientation (car les transgenres ou les intersexes peuvent être homosexuels, lesbiennes ou bisexuels).
Des recherches suggèrent qu’entre 0,3 et 0,6% de la population est transgenre et qu’1 à 2% sont intersexes. Si vous êtes un peu perdus, ne vous inquiétez pas, mais ce qui est important à retenir, c’est qu’il ne convient pas de citer là Lévitique 18.22 ou Romains 1.26-27 (des textes souvent associés à l’orientation sexuelle),[1] parce que cet article parle de sexe et d’identité sexuelle.[2]
Les chrétiens devraient-ils s’intéresser au droit qu’une personne a de choisir son identité sexuelle?
Dans le cas où les organisations religieuses auraient le droit de discriminer contre les personnes transgenres ou intersexes, la proposition de loi qui a échoué en Australie soulève la question suivante: les organisations religieuses devraient-elles vouloir discriminer? Nous devrions particulièrement poser cette question aux chrétiens qui ont passé les deux dernières années à argumenter, en utilisant un langage apocalyptique puissant, que le principe «mon corps, mon choix» est l’idéal spirituel le plus élevé.
Nous devrions avoir cette discussion précisément parce que l’autonomie corporelle est de plus en plus perçue comme une question de liberté religieuse. Pas seulement dans le monde – à l’extérieur de l’église. En effet, l’autonomie corporelle décide maintenant qui, quand et comment les uns et les autres sont autorisés à participer à un service religieux – à l’intérieur de l’église. Pour être directs, pourquoi l’église devrait-elle se battre pour défendre notre droit de nous rassembler sans que nous soyons vaccinés ou sans que nous portions un masque quand nous nous démenons pour exclure les autres en raison de leurs choix concernant leur autonomie corporelle?
Les transgenres et les intersexes devraient-ils considérer ce que les chrétiens pensent?
Inversement, il y a peut-être des lecteurs transgenres et intersexes qui sont loin de se soucier de ce que la majorité des chrétiens pensent. Cependant, le christianisme reste une toile de fond idéologique et culturelle importante pour une grande partie du monde. Ce projet de loi a sans doute été introduit, en partie, en raison des profondes croyances chrétiennes du Premier Ministre australien. Cette discussion est donc importante – même pour les athées.
Qu’il s’agisse d’attaques suicides qui travestissent l’Islam, de groupes terroristes Hindutva ou de tentatives de dissimulation d’actes abusifs au sein de la communauté juive hassidique, tout le monde a intérêt à faire en sorte que les principales religions ne soient pas défigurées par des interprétations erronées. Dans le cas du christianisme, ces fausses interprétations découlent plus des préjudices de l’époque victorienne du 19ème siècle que de la Judée antique du 1er siècle.
Donc, que dit la Bible au sujet des personnes transgenres ou intersexes?
La Bible ne parle probablement pas des transgenres et des intersexes de la même manière que nous en parlons à notre époque. Tout comme dans les domaines de l’esclavage ou de la guerre, il nous faut être prudents lorsque nous cherchons à adapter des injonctions bibliques à notre vie contemporaine.
Nous trouvons cependant des corrélations avec les «eunuques» de l’époque biblique. C’est un mot que nous utilisons avec réticence en raison de ses connotations négatives évidentes. Nous souhaiterions éviter d’utiliser totalement ce terme, mais il nous est indispensable pour explorer les connexions avec des mots anciens appartenant à des langues anciennes. Avant tout, comme nous espérons que cet article le démontrera, lorsque le mot eunuque est utilisé dans la Bible, il n’est pas péjoratif, même s’il est devenu un affront après des siècles de transphobie.
Selon la perspective de l’Ancien Testament, le terme hébreu pour eunuque est saris. La Strong’s Concordance [5361] suggère que le mot est d’origine étrangère, et qu’il est probablement lié à un type de chirurgie sexuelle. Mais l’Ancien Testament, dans Genèse 37.36, suggère aussi une signification plus large lorsqu’il décrit Potiphar comme le saris du pharaon, même s’il avait une épouse que nous connaissons bien.
Dans le Nouveau Testament, le terme grec est eunouchos. La Strong’s Concordance [2135] décrit ainsi cette personne: «un eunuque, un individu castré ou quelqu’un qui s’abstient volontairement de se marier». Jésus adresse le sujet des eunuques dans Matthieu 19.12 où, tout comme le fait l’Ancien Testament, il adopte une signification large qui englobe au moins trois sous-groupes:
«En effet, il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère, d’autres le sont devenus par les hommes, et il y en a qui se sont faits eux-mêmes eunuques à cause du royaume des cieux.»
Sans parler en détails des gonades, des chirurgies de réattribution sexuelle ou d’hormonothérapie, et en faisant remarquer que la Bible ne limite pas, de toutes manières, les eunuques à leur apparence physique, il semble évident que Jésus aurait aujourd’hui à l’esprit les transgenres et les intersexes. Qui d’autre?
Mais Dieu n’a-t-il pas créé, en Eden, deux genres bien distincts et inviolables?
On peut presqu’entendre les soldats du clavier en train de taper: «Mais Dieu a créé deux genres dans le jardin d’Eden.» Dans la plupart des cas, Eden illustre ce que Dieu souhaitait, à l’origine, pour l’humanité, et non ce que Dieu exige du style de vie moderne. A moins que, comme Adam et Eve, vous ne soyez nudistes, végans, sans-abri et chasseurs-cueilleurs!
La vraie ironie, c’est qu’un certain type d’état transgenre ou intersexe était peut-être l’état primordial de l’humanité. Genèse 1.27 dit que Dieu a créé Adam (litt. ha’adam, article-nom, masculin) à la fois mâle et femelle.
A son tour, Genèse 2.22 déclare que Dieu a créé la femme à partir de l’homme. Cependant, le mot «à partir de» (litt. tsela), souvent traduit par le mot «côte» en français, peut aussi signifier «côté» en hébreu. C’est-à-dire que Dieu n’a pas créé, premièrement, un mâle, puis une femelle, à partir d’une petite côte. Par contre, Dieu a créé un être primaire unique qui incluait les deux genres,[3] et il le partage ensuite en deux.[4]
Mais Dieu ne condamne-t-il pas le travestisme?
On peut presqu’entendre quelqu’un d’autre taper Deutéronome 22.5:
«Une femme ne portera pas une tenue d’homme et un homme ne mettra pas des vêtements de femme, car celui qui fait cela est en horreur à l’Eternel, ton Dieu.»
Bien sûr. Cela affirme simplement qu’une femme transgenre devrait s’habiller comme une femme parce que, pour exprimer une évidence – elle est une femme!
En tout état de cause, citer des passages tirés des aspects cérémoniels variés de l’Ancien Testament est problématique car ces commandements étaient souvent des mesures temporaires pour l’Israël antique. Si nous voulons citer Deutéronome 22.5, ne nous arrêtons pas là et continuons à lire jusqu’aux versets 11 et 12:
«Tu ne porteras pas un vêtement tissé de diverses espèces de fils, de laine et de lin réunis ensemble. Tu mettras des franges aux quatre coins du vêtement dont tu te couvriras.»
Considérons notre propre garde-robe avant de juger les autres.
Qu’est-ce que Jésus pensait des eunuques?
Si vous devez retenir quelque chose de cet article, retenez ceci: Jésus n’a jamais utilisé le terme «eunuque» dans le but d’offenser. Loin de les considérer comme de grands pécheurs qui ont besoin de repentance, Jésus semble suggérer que les eunuques vivent dans un état d’être supérieur – jusqu’à déclarer:
«Que celui qui est capable d’accepter cet enseignement (vivre en eunuque), l’accepte!» BDS
On peut aussi argumenter qu’il s’agit d’un type d’état transgenre ou intersexe qui nous attend tous dans la vie à venir. En effet, dans Matthieu 22.30, Jésus dit:
«A la résurrection, les hommes et les femmes ne se marieront pas, mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel.»
Le célibat, les interventions chirurgicales et les autres états non-normatifs ont une place établie depuis longtemps dans l’histoire chrétienne[5] et juive[6]. Pourtant, de nos jours, de nombreux chrétiens ont des difficultés à accepter les enseignements positifs de Jésus en faveur des eunuques. Pourquoi donc?
L’exclusion des personnes transgenres et intersexes empêche-t-elle le retour de Jésus?
Non seulement Jésus n’a rien dit de mauvais au sujet des eunuques (pour utiliser le terme biblique), il semble qu’il place comme condition préalable à son retour que nous les accueillions. C’est le sujet central de la prophétie d’Esaïe 56.4-7. La Bible fait une promesse messianique en déclarant que, non seulement les gentils, mais aussi les eunuques, seront accueillis dans le temple de Dieu, une place historiquement interdite aux deux groupes (Deutéronome 23.1-6):
«Si des eunuques respectent mes sabbats, choisissent de faire ce qui me plaît et restent attachés à mon alliance, je leur donnerai dans mon temple et à l’intérieur de mes murailles une place et un nom qui vaudront mieux, pour eux, que des fils et des filles.»
Jésus cite ce passage pour expliquer pourquoi il chasse ceux qui tirent profit des échanges qui se font dans le temple (Matthieu 21.13), suscitant ainsi sa crucifixion – le pivot de l’histoire cosmique. En accomplissant cette prophétie, les apôtres sont allés, non seulement à la rencontre des non-juifs, mais aussi des eunuques (Actes 8.26-40).
La plupart des chrétiens, incluant un bon nombre d’adventistes, croient que les évènements de la Pentecôte concernant la première pluie sont une sorte de prototype pour la pluie de l’arrière-saison des temps de la fin. Mais voici le problème: où est donc notre mission délibérée envers les eunuques bibliques d’aujourd’hui, c’est-à-dire, nos amis transgenres et intersexes? Pourquoi ne les avons-nous pas invités dans le vrai temple – l’église, à la tête de laquelle se trouve le Christ (Jean 2.13-22)?
Comment j’ai appris à détester Dieu (et moi-même) – L’histoire de Lilly
Depuis toujours, j’ai su que j’étais différente. Ma vie était une performance pour tout le monde, sauf pour moi. J’essayais de me comporter comme les autres voulaient que je me comporte, et j’essayais d’aimer les choses que j’étais censée aimer. Mais c’était une façade, un mensonge. J’avais des difficultés à former des relations avec les autres parce que je ne faisais que leur mentir. Enfant, je n’avais pas les mots pour comprendre cela… ou pour le communiquer.
Mais j’ai essayé.
«Quand je serai grand, je veux être une fille», ai-je un jour annoncé.
«Tu insultes Jésus.» Leur ton indiquait clairement que j’avais dit quelque chose de mal.
Je ne comprenais pas leur réaction, et je ne comprenais pas ce que Jésus avait à voir là-dedans. «Pourquoi?»
«Parce qu’il t’a fait garçon.»
Il ne s’agissait pas là des mots les plus durs au monde. En fait, j’ai le sentiment que je suis la seule personne à me souvenir de cette conversation échangée dans notre voiture. Mais pour une enfant sensible, déjà habituée à être ce que les autres voulaient que je sois, j’ai appris une leçon importante ce jour-là: Jésus ne m’aimait pas, pas le vrai moi. Il voulait que je continue à jouer un rôle, à mentir, à me cacher. Je ne connaissais pas le mot «ressentiment» à l’époque, mais il m’envahissait.
Il va sans dire que ce n’était pas là la seule occasion que j’ai eu d’apprendre cette leçon. Je l’ai apprise avec chaque sermon qui traitait de la perversion des «transgenres». Je l’ai apprise chaque fois que ce garçon efféminé était harcelé. Je l’ai apprise chaque fois qu’un homme portant une robe était appelé un pervers ou une erreur de la nature. Malgré tout, j’ai eu de la chance: on n’a pas essayé, à coups de bâton, de me faire devenir un «homme», on ne m’a pas mise à la rue ou désavouée. Mais, depuis le jour où j’avais appris le mot, je savais que cela arrivait aux enfants transgenres, et depuis bien longtemps, aux enfants homosexuels.
Peut-être que rien de cela ne vous importe; peut-être que rien de cela ne devrait m’importer à moi non plus. Après tout, je suis maintenant athée. Pourtant, cela m’importe. Il y a de nombreux enfants transgenres, partout dans le monde, et ils essaient de trouver les mots pour s’exprimer. Beaucoup d’entre eux croient en Dieu, et ils l’aiment, tout comme moi lorsque j’étais enfant. Peut-être que tout ce dont ils ont besoin, c’est de savoir que Dieu les aime aussi. Juste comme ils sont.
Après tout, quand Jésus est venu et qu’il a vu comment certains juifs utilisaient les Ecritures, il s’est mis en colère. Celles-ci avaient été déformées et appliquées de manière dogmatique pour imposer aux autres leur volonté. Je ne dis pas cela pour suggérer que vous devriez ignorer les Ecritures. Au contraire, je suis peut-être athée, mais j’apprécie l’importance que la Bible joue dans la vie de nombreuses personnes. Je vous demande simplement de la lire à nouveau et de vous assurer, avant qu’une autre génération n’apprenne les leçons que j’ai apprise, que vous ne la déformez pas pour servir votre agenda personnel.
Footnotes:
- D’ailleurs, comme d’autres personnes l’ont déjà expliqué, ces textes ne parlent probablement pas de l’orientation sexuelle d’une personne. Ces textes font plutôt référence à des hommes hétérosexuels engagés dans des actes de viol, de pédophilie et de sodomie avec des partenaires hommes, femmes ou enfants non consentants. Quoi qu’il en soit, ces textes n’ont certainement rien à voir avec la question des caractéristiques sexuelles ou de l’identité sexuelle. ↑
- Pour être bien clairs, l’acceptation des personnes homosexuelles, lesbiennes et bisexuelles est un sujet important. Bon nombre d’arguments partagés dans cet article pourraient aussi être appliqués aux personnes homosexuelles, lesbiennes et bisexuelles. Néanmoins, ce n’est pas le focus primordial de cet article. Il s’intéresse plus spécifiquement au sexe et à l’identité sexuelles tels qu’ils sont vécus par les personnes transgenres et intersexes. ↑
- Par exemple, la Strong’s Concordance [6763] fait référence à 1 Rois 6.34 où une variante de tsela est utilisée pour décrire deux portes séparées, mais complémentaires, construites dans le temple de Salomon. Ou bien, dans 1 Rois 6.15, une autre variante de tsela décrit quelque chose qui ressemble à une cage architecturale, des planches qui empêchent toute la structure du temple de s’effondrer. En d’autres termes, la «côte» du mâle, Adam, à partir de laquelle Dieu a créé la femme, Eve, n’était pas simplement une petite portion mais une partie préexistante majeure. La femme, Eve, n’a donc pas été à nouveau créée, mais elle a été tirée d’un être préexistant primaire que Dieu avait créé, au départ, mâle et femelle. ↑
- Oui, je sais, quelqu’un va sans doute citer 1 Timothée 2.13: «Adam a été formé le premier, Eve ensuite.» Cependant, je suggérerai qu’à la lumière de Genèse 1.27 et 2.22, cela signifie qu’Adam était premier seulement dans un sens fonctionnel. Comme le «restant». De la même manière, je pense que la plupart des chrétiens sont d’accord pour dire que Jésus n’était le «fils» de Dieu que fonctionnellement, pas son fils littéral. Tout comme le Père est le «premier» ou la «tête» de la personne divine dans le sens qu’il est le restant ou la «source» au sein de la divinité (pour citer la manière dont les Croyances Fondamentales de l’église Adventiste le décrivent). ↑
- L’exemple le plus connu est probablement celui du Père de l’Eglise, Origène (circa 184-254) qui s’est soi-disant castré (même si les historiens continuent de se demander si cela s’est réellement produit). ↑
- L’exemple le plus connu est probablement celui de Daniel et de ses trois amis qui ont probablement été castrés par les babyloniens, en se basant sur l’avertissement donné dans Esaie 39.7. ↑
Stephen Ferguson est un avocat de Perth, en Australie-Occidentale, avec une expertise en droit de la planification, de l’environnement, de l’immigration et du gouvernement administratif. Il est marié à Amy et a deux enfants, William et Eloïse. Stephen est membre de l’Église adventiste de Livingston.
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